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Le blog du petit carré jaune
20 décembre 2017

Vendredi 15 décembre 2017 - Lettre à

Lettre aux 68 premières fois
Lettre à Charlotte 

 

Il y a des moments dans la vie qui sont des moments de grâce de volupté infinies, d’une générosité et d’une tendresse débordantes. Il y a des instants où les émotions se vivent, intensément, insatiablement. Et nul n’aurait pu croire cela il y a 5 ans.
Nul n’aurait pu me dire que cette amitié qui est née sur un réseau social, autour d’un blog et d’une rencontre dans un grand salon littéraire (renforcée par les accidents de la vie), m’aurait donné l’incroyable chance d’être à tes côtés, de te regarder grandir, devenir, être celle que tu es aujourd’hui.  

Tu fais parti de ces moments de grâce, des rencontres qui marquent une vie, de ce quelque chose qui est et m’est précieux. Je vais certainement être dans l’emphase mais Charlotte, et tu le sais, j’ai rarement rencontré quelqu’un comme toi, quelqu’un qui a un cœur vibrant d’amour envers les autres, dans la main. J’ai rarement eu autant d’admiration pour quelqu’un même si cette admiration peut faire peur, pour toi comme pour moi. 
Je ne sais quoi te dire devant ta passion, cette passion qui t’anime, place des étoiles dans les yeux lorsque tu parles de livres, de ceux qui font que tu vis auprès d’eux, de ces auteurs qui t’offrent ce que tu aimes, ce que tu trouves, ce qui te fait vibrer, avancer, partager. J’ai rarement vu autant de volonté d’en parler, de partager les mots, les mettre en lumière, non pas pour toi mais pour eux, eux… Ceux qui nous donnent tant.  

Je ne cesse de te le dire, mais tu es incroyable. Incroyable et généreuse, discrète et sensible, merveilleuse. Mais je sais et je m’en doute, lire cela est trop en faire… Cependant crois-moi, ce que tu donnes, est rare et immense. Ce que tu nous donnes est rare et immense.

Et vendredi 15 décembre en fut le résultat. Le résultat de ton insatiable appétit, de ta ténacité à faire de ce monde, un monde beau, chaud, humain, solidaire, doux, simple, emplit de mots et de regards, remplit de ce quelque chose qu’on ne peut appeler, prononcer… 

pele mele 2 paris 2017 SGDL

Trouver le mot juste…
Trouver le mot juste à cette soirée….
Impossible.

Impossible de qualifier ce qui s’est passé ce vendredi 15 décembre au sein de l’hôtel Massa, à la SGDL. Impossible d’écrire sur ce moment si fort, intense, sur ces 68 premières fois édition 2017. J’aimerais te faire une guirlande de mots, trouver la bonne phrase qui résumerait cet instant… J’en suis incapable tant il y a de choses qui ne s’expriment que par le silence et l’envie de recommencer, l’envie de retrouver cette joie, ces sourires, ces instants précieux, cette onde de chaleur et de douceur, cette intensité. Et même, si je disais que tout ceci fut d’une incroyable présence, d’une époustouflante sincérité et simplicité, je ne serais pas à la hauteur de celle que tu fus. Incroyable et fantastique. Merveilleuse et tu peux être fière de celle que tu es, celle que je devine devenir (et crois moi je ne suis pas prête de te lâcher, de lâcher ce que je devine). 

Bien sûr tu vas me dire « non, ce n’est pas moi, c’est parce que sans vous, et puis je n’y crois pas, ce n’est pas possible, je vis dans un rêve, c’est pour moi tout cela ? »… Oui oui… Tu as raison aussi… c’est vrai. Sans Eglantine et ses rires, son regard sur toi, la logistique et le suivi des colis livres (puisqu’il faut te rappeler que les 68 sont nés dans ta tête et que depuis 2015 les 68 sont devenus une association qui tourne autour de l’envie de partager et de faire découvrir les primo-romanciers en littérature française ou francophone), sans sa perspicacité, le soutien infaillible et son amitié ; sans Nicole et sa volonté, sa sagesse et ses conseils, son instinct à renifler les mots, les phrases, à découvrir avec appétit les livres et les écrivains, sa maitrise des réseaux et des liens ; sans moi, mais de cela je ne dirais rien… il est bien plus facile de parler des autres, de toi et des mes deux compères que de moi-même….. Sans toi et vous deux, je ne me serais jamais embarquée dans une telle histoire.  

pele mele 1 paris sgdl après rencontre 2017

Je ne sais quoi dire d’autres, mais depuis vendredi soir , j’ai des étoiles dans les yeux, des sourires qui ne quittent pas mes lèvres, cette énergie qui est là, cette envie de poursuivre ce rêve, de partager, de continuer à mettre en avant ceux qui nous donnent, nous offrent leurs mots, ceux qui doutent que l’on puisse s’intéresser à eux, eux qui nous ouvrent à leurs univers, à la culture, à la sagesse, à la vie, à tout ce qui nous fait nous.
Depuis vendredi, j’habite sur une planète féérique remplie de lecteurs 68 premières fois, remplie de femmes et d’hommes qui ont un cœur qui bat, une envie de repeindre le monde en couleurs, de ce mot que l’on écrit en se disant qu’il n’existe pas… bienveillance. Sans eux, nous pourrions nous escrimer à lire, à mettre en avant les primo-romanciers élus… cela n’aurait pas la même portée. Ils sont notre moteur, notre envie de nous dépasser, de leur offrir à eux aussi, non seulement une lecture mais une soirée qui, je crois, leur aura procuré des étoiles et des sourires, des envies de recommencer l’aventure, cette graine incroyable que tu as, un jour semé par hasard (mais tu le sais que le hasard n’existe pas) et qui aujourd’hui grandie, pousse et devient non plus un rêve mais une merveilleuse réalité.

Pour toi, ma Charlotte, pour toi Eglantine, pour toi Nicole, pour vous les auteurs primo-romanciers, ceux des éditions 2015, 2016, 2017 et ceux à venir, pour vous les lecteurs 68 premières fois, pour vous qui voudront peut-être nous retrouver dans les mois à venir, pour moi aussi… Charlotte….. Un incroyable et merveilleux MERCI. Et tu le mérites au-delà des étoiles que j’ai pu voir dans tes yeux vendredi soir. C’est beau une Charlotte qui vibre. C’est beau, c’est intense, c’est doux… C’est vivant et ça tient chaud de longs mois durant.

  

MERCI CHARLOTTE, MERCI A VOUS TOUS d’avoir répondu présent. Du fond du cœur et sincèrement MERCI.

 

Les 68 premières fois
Le blog du petit carré jaune
(qui ne comprend toujours pas ce qui s’est passé ce soir là)

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