"Paul dans le métro" Michel RABAGLIATI

Lire les Paul de Michel RABAGLIATI, c’est comme se refaire toute la série des Starsky et Huch, version patte d’Eph et Ford Torino, réécouter ses vieux vinyles de Jean Pierre François (petit clin d'oeil à une amie de blog) qui craquent sous le diamant, ressortir les albums aux polaroïds.

Lire la série Paul, c'est dénicher dans les brocantes les vieux Légo, poupées, Rubik's Cube et autres personnages de Comic's ou Pif Gadget, se trémousser le derrière sur les sons so funcky baby de Earth Wind and Fire, se refaire toutes les expo de Star War et visionner en douce (la honte quoi) les épisodes de la Petite Maison dans la prairie, retrouver dans un vieux grenier les collec de timbres que l'on décollait avec une certaine dextérité des cartes et enveloppes que nos oncles et tantes nous envoyaient des 4 coins de France..

Mais surtout, lire les Paul, c’est comme déguster une bonne tarte aux pommes de ma grand-mère, c’est comme redécouvrir la saveur des longuets que je trempais allégrement dans mon bol de chocolat chaud, c’est comme faire des longues soirées sans télé, relire des contes et les livres de la bibliothèque rose ou verte et avoir des souvenirs en pagaille à raconter aux enfants

Bref lire « Paul » c’est s’assurer de passer un moment nostalgique et rigolard, avoir les yeux qui piquent comme une loutre en pleine mer salée, avoir un rire tonitruant et hurler à tire larigot « ah mais oui c’était ça… » (En imitant nos vieux que l’on haïssait à ce moment là…).

 

Alors lorsque j’ai découvert à ma bibliothèque (la best, la 1^ère sur ma liste, the number one), « Paul dans le métro », je me suis ruée dessus, telle une poule sur son grain, son petit.

« Poussez-vous, elle est pour moi. Le(a) premier(e) qui la touche, je lui fais un coup de pied tournicoté façon Bruce Lee (l’ancêtre Jean Claude Duss pour les jeunots) ».

Vous avez compris : ne touchez pas… on me la laisse !

Car « Paul dans le métro » de Michel RABAGLIATI c’est cela !

 C’est s’assurer de partir à Montréal, de magasiner dans les grands spaces de la rue St Catherine, retrouver avec un immense plaisir les joies de s’aventurer dans les couloirs et les wagons déserts de l’ancienne exposition universelle de 1973, se friter avec son meilleur poto à cause d’un bécot pas compris (la faute à ses grands-pa et ma qui embrassent à tout bout de champ), lire et relire des vieux albums et autres BD retrouvés au détour d’un déménagement et les transmettre à ces enfants comme on transmet une bonne vieille recette d’un risotto au gout fumé.  

Bref « PAUL »………. Maudit tabernacle, j’aime !!

Crée sur les souvenirs de Michel RABAGLIATI, Paul est un univers à part entière. Il retrace les histoires, les petits trucs qui ont jalonné la vie de son auteur, les moments les plus drôles comme les moments les plus émouvants.

Et le graphisme est lui aussi d’une tendresse et d’une douceur absolue. Croquignolet et sirop d’érable à volonté.

C'est dit, croix de bois, croix de fer, j’aime PAUL !! (et un coup de cœur pour le premier que j’ai découvert : Paul à Québec, prix du public au 37^ème festival International de la bande dessinée d’Angoulême en 2009).

Voilà maintenant vous savez tout… Allez je retourne à Montréal (petite surprise pour celles et ceux qui cliqueront sur ce lien), retrouver Paul, sa petite sœur, ses amis, familles, enfants, voisins et me laisser glisser comme sur une luge dans mes propres souvenirs d’enfance aux douceurs chocolatées. Mémé… j’arrive !!

Comments

[In Cold Blog]

Comme toi, j'ai découvert Paul avec Paul au Québec, alors que de nombreuses blogueuses m'avaient déjà vanté ses qualités auparavant... Comme quoi, on ferait (ou plutôt, je ferais) bien d'écouter les conseils des copines un peu plus souvent ;-)

[In Cold Blog]

Comme toi, j'ai découvert Paul avec Paul au Québec, alors que de nombreuses blogueuses m'avaient déjà vanté ses qualités auparavant... Comme quoi, on ferait (ou plutôt, je ferais) bien d'écouter les conseils des copines un peu plus souvent ;-)